Hommage à l'Abbé Vincent Serralda

 

 

Hommage à monsieur l'Abbé Vincent Serralda, né en 1905, décédé le 20.09.98 dans la 69ème année de son sacerdoce, enterré au cimetière du plessis-  Robinson (92) où les anciens du 3ème Spahis marocains se sont retrouvés le 13 Octobre 1999 avec le général de Corps d'Armée d' Harcourt, Président auteur de l'hommage.
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            Chers Amis,

            C'est un sentiment de reconnaissance attristée qui nous rassemble aujourd'hui autour de la tombe de Mr l'Abbé V. Serralda.
            Reconnaissance bien sûr pour le combattant, le frère d'armes
le  compagnon des bons et des mauvais jours, pour l'extrême qualité des services, pour le dévouement et le courage manifesté par l'Abbé Serralda au sein de notre régiment durant les campagnes d'Italie et de France en 1943 et 1944 dans ses fonctions d'infirmier.
            Reconnaissance encore et surtout à l'aumônier pour le zèle et l'ouverture d'esprit avec lesquels il accomplit à cette rude époque sa délicate mission d'aumônier catholique totalement dévoué à l'assistance spirituelle de ses compagnons de combat qu'il a soutenus dans leurs derniers instants.
            Reconnaissance enfin pour la fidélité portée aux activité de notre amicale, les attentions généreuses et discrètes témoignées à plusieurs reprise de ses membres alors même que ce patriote ardent, ce pasteur zélé est arraché à ses attaches familiales et paroissiales enracinées dans la terre algérienne, affronte les épreuves de 1962 que nous avons tous en tête. Transhumant en métropole et subissant l'accueil indifférent, réservé, parfois hostile de ses concitoyens et l'incompréhension d'une partie de sa hiérarchie.
            Au delà de ces épreuves, nous garderons de lui le souvenir d'un homme de grand cœur et de foi, totalement voué au service de ses frères et à l'annonce du Dieu de Miséricorde qu'il a su prêcher avec talent.
             Il connaît aujourd'hui le mystère de l'insondable.
             Notre présence ici, recueillis et unis dans un témoignage silencieux vous prouve, monsieur l'Abbé, que vos sermons de naguère ont été entendus.
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