Durant près de 20 ans après le grand exode, les habitants de Dalmatie sont restés dispersés dans tout l'hexagone, voir dans le monde, se contentant de rencontres fortuites familiales ou amicales . 

Puis le temps passant, les plaies s'étant plus ou moins refermées, l'Algérie connaissant un moment de calme, certains ont eu le courage de faire un voyage de retour "pèlerinage".

L'accueil fut généralement très chaleureux, mais chacun fut frappé par l'état déplorable du cimetière...

 En 1989, sur les conseils de l'ASCA (Association pour la Sauvegarde des Cimetières d'Algérie), une amicale fut fondée, dans le but d'éveiller l'attention des anciens de Dalmatie et d'envisager une action pour sauver ce qui pouvait encore l'être.

Dès mai 1990, un bureau provisoire était constitué et les statuts de la nouvelles association étaient déposés à la préfecture des Bouches du Rhône.

Au cours de l'année 1991, un voyage en Algérie fut effectué par des membres du bureau pour dresser un état des lieux et prendre des contacts avec diverses personnalités.

La décision fut prise de transformer le cimetière de Dalmatie en autour de la tombe d'un prêtre, la seule demeurée intacte, plutôt que de le laisser délocaliser, c'est à dire exproprier pour y construire des Habitations. 

Ce Bois sacré servirait de parc à la population.

Mais la situation politique en Algérie a coupé court à toute intervention.                  

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